Brice Samba a aimé son passage à Nottingham Forest
Brice Samba, désormais bien installé au RC Lens et dans le groupe de l’équipe de France, se souvient de son passage à Nottingham Forest. Et de son premier match à Leeds passé sur le banc à observer.
Dans les colonnes de Onze-Mondial daté de juillet, Brice Samba revient sur son parcours atypique. Et notamment son passage à Nottingham Forest : « Je ne pourrais jamais oublier mon premier groupe à Nottingham. Je me souviens, je signe un jeudi. Et le samedi midi, on a un match contre le Leeds de Bielsa. Je m’entraine le vendredi et je fais le voyage avec le groupe. Je ne parlais pas un mot d’anglais. En Angleterre, on faisait beaucoup les déplacements en bus, j’avais la chance d’avoir Samba Sow qui parlait un peu français. Il m’a aidé. Et le coach Lamouchi me dit avant le match : écoute, tu viens de signer, tu vas débuter sur le banc. Je lui fais comprendre que je veux jouer, j’ai signé pour jouer. Et là il me dit : fais moi confiance, observe tout ce qu’il se passe tu verras. En fait, il avait raison. Déjà, je n’avais jamais joué à midi. Ensuite, il fallait manger des pâtes et des haricots bizarres à 8h30, puis aller au stade à 10h30. J’étais dans un autre monde » explique-t-il.
Brice Samba et l’apprentissage de l’anglais
La suite donne raison à son coach de l’époque : « Directement je me suis dit : si j’avais joué j’aurais été dans la merde, ce n’était pas le bon plan du tout. L’ambiance était incroyable. Le stade de Leeds, c’est un truc de fou. J’étais bien content d’être sur le banc. Ca m’a vraiment marqué. Je me souviens aussi de mon premier match, je ne parlais qu’en français. Par exemple, je criais j’ai, je m’en foutais. De toute manière, avec l’ambiance, on ne m’entendait pas trop. C’était mon réflexe. Le coach Lamouchi m’a ensuite appris quelques mots clés. Mais dans le feu de l’action, j’oubliais » ajoute Brice Samba.
Aucun regret
L’ex-gardien de Nottingham Forest conclu ensuite : « Mon apprentissage de l’anglais a été tronqué par le Covid. Ensuite ma fille est née. Je n’avais pas trop le temps pour les cours, en plus, il ne fallait plus de contact avec les gens. J’ai longtemps eu du mal à faire des phrases bien formulées. Ensuite, tout s’est mis en place. La meilleure pratique, c’est la communication dans le vestiaire, pas les cours. Après la montée en Premier League, j’ai décidé de quitter le club. J’ai vécu une saison incroyable, j’ai été appelé en équipe de France, franchement, on ne peut pas prononcer le mot regret dans ma situation » a-t-il conclu.
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