Folarin Balogun : « Arsenal, c’est ma famille »

Formé à Arsenal, Folarin Balogun est parti trouver du temps de jeu en Ligue 1 à Reims. Si son équipe actuelle est en difficulté, cela n’empêche pas l’attaquant anglais de performer en France.

Toutefois, Folarin Balogun se considère toujours comme « un enfant d’Arsenal », club qui l’a formé et vu débuter en professionnel : « Arsenal, c’est ma famille ! Pour moi, ce club représente la fraternité et l’unité. J’y ai appris à toujours repousser mes limites. Ce que je retiens de ma formation, c’est
la volonté permanente de nous faire progresser sur le plan technique. On devait par exemple maîtriser le ballon pendant 45 minutes sans jamais le laisser tomber au sol. J’ai encore effectué cet exercice ce matin (jeudi) à l’entraînement » explique-t-il dans un entretien accordé à L’Equipe ce samedi.

Folarin Balogun veut faire mieux

Bien intégré au Stade de Reims, Folarin Balogun veut encore faire mieux que son bon début de saison : « Je ne suis pas surpris d’être performant. Je suis surtout contrarié quand je ne le suis pas de manière régulière. J’ai eu pas mal d’obstacles à franchir à mon arrivée (le 3 août). J’ai d’abord vécu à l’hôtel, où il y avait aussi Junya Ito (trois buts, une passe, suspendu aujourd’hui), arrivé juste avant moi et avec qui j’ai développé une très bonne relation sur le terrain comme en dehors. J’étais déconnecté de ma famille et de mes amis, mais Miguel (Comminges, coordinateur sportif de Reims) et Marshall Munetsi (milieu de terrain zimbabwéen), un homme exceptionnel, m’ont bien aidé à vite m’intégrer. En plus, j’avais étudié le jeu rémois et je savais qu’il serait crucial d’être hyper clinique, vu le faible nombre d’occasions qu’on se procure » explique-t-il.

Embêté pour Oscar Garcia

Une équipe en difficulté en Ligue 1 et qui vient de limoger Oscar Garcia, l’entraîneur qui l’a fait venir d’Arsenal : « C’est un choc ! Même si j’avais des possibilités en Allemagne et en Angleterre, j’ai choisi Reims car Alexandre Lacazette (Lyon) et Nicolas Pépé (Nice, tous deux alors chez les Gunners) m’ont conseillé de venir en m’assurant que je progresserais vite en Ligue 1. Mais sans le coach, qui m’a fait venir ici et m’a mis en confiance, cela n’aurait pas été possible. Je suis triste pour lui, un super gars, et je lui souhaite le meilleur. Quant à Will, je m’entends aussi hyper bien avec lui et j’apprécie son exigence au quotidien » a-t-il précisé.