Mercato Premier League : Darren Tulett s’inquiète de l’impact du Brexit sur le foot anglais
Le plus français des journalistes anglais qui officie depuis plus de 20 ans sur les chaines françaises (Canal Plus puis BeIn Sport), s’inquiète des retombées négatives que pourrait avoir le Brexit sur la Premier League et le football anglais en général.
Dans un entretien accordé à la publication en ligne Phocéen Mag, Darren Tulett fait part de son inquiétude après l’adoption du Brexit en Grande-Bretagne. Il estime que les joueurs étrangers pourraient réfléchir à deux fois avant de signer dans un club de Premier League. Notamment pour des raisons financières en raison de la chute de la monnaie locale : « On commence à parler de ça depuis quelques mois. Même si le montant des droits TV préserve encore une certaine sécurité pour les clubs anglais. Mais si la Livre continue de baisser de la sorte, les joueurs vont forcément se poser des questions » explique le journaliste supporter de Brighton and Hove Albion.
Tulett craint un pas en arrière
En dépit de la possibilité de voir plus de jeunes joueurs anglais jouer en Premier League, Darren Tulett s’inquiète pour le niveau du football anglais dans les prochaines années : « Quel est l’attrait d’un pays qui se referme sur lui-même ? Alors je ne sais pas si beaucoup de joueurs de foot vont se poser des questions comme ça, mais le débat existe. D’un point de vue général, les étrangers commencent à se sentir de moins en moins à l’aise en Angleterre. Le racisme augmente dans la société et on constate qu’il revient en force dans les stades, d’autant qu’il est encouragé par le pouvoir politique » explique-t-il.
« La plus grande inquiétude pour moi concerne d’éventuelles restrictions sur les visas et les permis de travail. Le footballeur deviendrait une personne ordinaire espérant une carte de séjour. Les plus anciens se souviennent de ces restrictions (….). Lorsque cette digue a cédé, le niveau du championnat anglais s’est élevé de façon extraordinaire, et il serait désolant de faire un pas en arrière » estime le journaliste anglais.
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