Mercato Story : Les vérités de Kakuta sur son passage à Chelsea
Rare dans les médias, Gaël Kakuta, ancien espoir de Chelsea aujourd’hui au RC Lens, s’est exprimé dans un entretien accordé au magazine Onze-Mondial. Il y évoque notamment son passage chez les Blues. Extraits.
Avant-propos : Les débuts de Kakuta à Chelsea
Pour rappel, Gaël Kakuta est arrivé à Chelsea en 2007 à l’âge de 16 ans pour y finir sa formation entamée au RC Lens. Ce transfert est l’objet d’un conflit entre les deux clubs qui amènera une suspension du joueur en septembre 2009 pour quatre mois. Cette sanction sera levée suite au paiement par le club londonien d’une indemnité de transfert de 3 millions d’euros au club français. C’est en 2009 également qu’il signe son premier contrat professionnel avec les Blues. Il y a fera ses débuts en Premier League au mois de novembre de cette saison-là sous la direction de Carlo Ancelotti.
Son arrivée à Chelsea
« Comme tout jeune joueur qui quitte son club formateur pour aller dans un grand club étranger, je me voyais durer à Chelsea. C’était bien parti. Après il y a eu quelques complications. Mais je ne regrette rien. Ça, il faut le préciser. Je ne vais pas vous mentir, je voyais ma carrière autrement »
Les raisons de son échec chez les Blues
J’ai ma part de responsabilité comme Chelsea a sa part de responsabilité. J’enchainais les prêts, on changeait de coach tous les deux ans. Me concernant, j’étais en compétition avec les équipes de France de jeunes chaque été. Du coup, je rentrais dans mon club en décalé, je devais toujours revenir faire mes preuves. Mais quand je revenais, l’équipe était déjà construite. C’était toujours le même discours : « oui, c’est le jeune prometteur, mais mais je ne l’ai pas vu à l’entraînement ». Donc j’allais directement en réserve ou en prêt. Il fallait toujours recommencer la même chose. C’était compliqué. Les prêts ont débuté et là, j’ai commencé à faire le tour du monde (rires).
Les stars de Chelsea et les rires de Carlo Ancelotti
Dès le premier entraînement, j’ai montré de la personnalité. J’ai toujours été comme ça. D’accord. C’est une star mais s’il est devant moi et que je peux lui mettre un passement de jambes pour l’éliminer, je ne vais pas me gêner. Ça a directement plus à Ancelotti. On était trois-quatre jeunes à monter. Avec ceux de nôtre âge, ils étaient hyper forts. Mais une fois en équipe première, ils faisaient juste contrôle-passe. Moi, j’allais chercher le ballon là-bas, j’éliminais, je donnais, je sollicitais les une-deux. S’il fallait glisser un petit pont, je ne me gênais pas. Ça faisait rire Ancelotti, carrément. Il voyait que j’avais de la personnalité. Tu es obligé de montrer que tu as de la personnalité, sinon, tu te fais manger. C’est un sport collectif et individuel à la fois. Si n’a pas cette personnalité, tu vas nulle part.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans les colonnes de Onze-Mondial de ce mois-ci.
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