Nasri compare Man City et le PSG
Samir Nasri, ancien joueur de Manchester City, devenu consultant sur Canal Plus, a évoqué la rencontre de Ligue des Champions à venir entre son ancien club et le PSG.
Pour Samir Nasri, la façon dont gèrent respectivement leur club les dirigeants de City et ceux du PSG, est différente : « Je ne connais pas Paris de l’intérieur mais à City, le propriétaire fait entièrement confiance à la direction sportive. Il est un vrai support. Financier, mais pas que. Et de loin. En sept saisons, il n’est jamais venu voir un match. Mais il les regarde tous. On l’a rencontré deux ou trois fois à Abu Dhabi. Souvent après des succès. Sinon le président, Khaldoon Al Mubarak, vient pour les grandes affiches mais aussi pour parler aux joueurs. Comment va tu ? Tu a besoin de quelque chose ? Il ne parle pas tactique. Au PSG, on a plusieurs fois entendu… » explique l’ancien milieu de terrain dans les colonnes du JDD.
Samir Nasri estime que le PSG gère mal ses entraîneurs
Samir Nasri évoque ensuite son ressenti sur la manière des dirigeants du PSG de diriger leur club : « Ils court-circuitent un peu le pouvoir des entraîneurs. Et on remarque que ceux qui sont partis ont gagné quelque chose par la suite » explique l’ancien joueur de l’OM.
Mais que Paris a une équipe très forte
Il reconnait malgré tout que le PSG a créé une très belle équipe au fil des années : « Ils ont créé un truc de malade. En France, on ne s’en rend pas bien compte. Déjà Messi, on ne pensait pas qu’il quitterait un jour Barcelone. Et quand il le fait il va où ? A Paris. Sergio Ramos, pareil. Ils ont prolongé Neymar, réussi à garder Mbappé. C’est dingue. Leur stratégie a fait du PSG une vraie marque. Connue partout dans le monde » ajoute-t-il.
Un seul vainqueur possible, Man City
Au final, l’ancien joueur de Manchester City donne son pronostic sur Man City-PSG : « Une finale de la Ligue des Champions ? J’espère ! J’aimerais surtout que City la remporte. Ce sont deux clubs aux trajectoires similaires avec des propriétaires qui ont beaucoup investi. Mais pas bêtement. Deux projets solides. Jusqu’ici, ça s’est joué sur rien en Ligue des Champions. Si Kévin (De Bruyne) ne se blesse pas sur ce contact avec Rüdiger en finale, contre Chelsea par exemple…Depuis que Pep est là (2016), City a gagné en régularité. C’est un rouleau compresseur qui inspire la crainte chez les autres. » conclut-il.
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