Premier League : la rebellion contre les clubs appartenant aux Etats
Un groupe de clubs de Premier League fait actuellement pression pour bloquer les rachats de clubs par des Etats, quelque soit le pays et les origines.
Selon The Athletic, plusieurs clubs de Premier League se seraient regroupés ces dernières semaines pour faire pression sur la ligue anglaise et le gouvernement britannique. L’objectif serait d’obtenir un règlement qui empêche la prise de contrôle des clubs par des Etats à l’image de Manchester City et son propriétaire des Emirats Arabes Unis ou encore le Qatar avec le PSG et peut-être Manchester United dans les prochaines semaines.
Arsenal en tête de ce mouvement ?
Parmi les frondeurs figure Arsenal et son vice-président exécutif d’Arsenal, Tim Lewis, une voix forte dans les conversations. Le média britannique révèle « qu’un groupe de travail – composé de 10 clubs et de représentants de la Premier League – examine les règles relatives à la propriété » et l’envie existe également dans certains milieux pour des contrôles encore plus stricts sur les accords de sponsoring entre parties liées.
Manchester City, Newcastle, et peut-être Manchester United…
Pour rappel, Manchester City appartient à Abu Dhabi United Group depuis 2008 et a remporté depuis six titres de champion d’Angleterre. Newcastle United a été acheté par un groupe soutenu par l’Arabie saoudite dirigé par la femme d’affaires britannique Amanda Staveley en 2021, le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite en détenant 80%. Enfin, le cheikh Jassim bin Hamad Al Thani, président de la banque qatarie QIB et fils de l’ancien premier ministre, tente de racheter Manchester United .
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