Super League Européenne : le Celtic et les Rangers intéressés ?

Les partisans de la création d’une Super League Européenne continue leur lobyying en coulisses. Les Rangers et le Celtic Glasgow auraient été approchés pour en faire partie.

Après l’échec de la création d’une Super League Européenne par les clubs les plus puissants d’Europe, leurs concepteurs sont retournés à leur chères études. Mais en coulisses, ils n’ont pas abandonné l’idée. Quitte à apporter quelques changements avec notamment une ouverture élargie à des clubs des nations comme les Pays-Bas ou l’Ecosse. A ce sujet, selon des informations du Daily Mail, il semblerait que le Celtic Glasgow et son ennemi intime, les Glasgow Rangers, aient été approchés.

Le Celtic et les Rangers veulent en savoir plus mais discrètement

Comme le confirme le directeur général d’A22, Bernd Reichart, « J’ai parlé à des clubs écossais. Mais je dois respecter leur confidentialité et je m’en acquitterai. C’est toujours le cas, tout le système de l’UEFA est mis en place pour tout contrôler et j’espère vraiment qu’à un moment donné, nous aurons une autre discussion sur l’avenir du football européen » explique le dirigeant mandaté par la Juventus, le FC Barcelone et le Real Madrid pour relancer l’idée de création de cette Super League Européenne.

Un accueil positif pour cette Super League Européenne ?

Il assure avoir reçu un accueil positif et d’autres clubs viennent discrètement aux renseignements : « Je pense que le football mérite un dialogue plus ouvert et je peux vous assurer que j’ai parlé à beaucoup de gens qui veulent savoir ce que nous faisons. Ils veulent en savoir plus sur l’affaire judiciaire, ils veulent savoir comment évoluent nos plans, mais me demandent de ne le faire savoir à personne car ils ne veulent pas d’appels de l’UEFA. » ajoute-t-il.

Revenus doublés ?

Concernant les deux grands clubs écossais, ces derniers y voient l’occasion de doubler leurs revenus en Europe. Ces derniers passeraient de 30 millions d’euros en moyenne à au moins le double pouvant même aller jusqu’à 80 millions d’euros.  » Pour les clubs qui sont enfermés dans une ligue nationale avec un potentiel limité, et où l’UEFA n’est pas vraiment une deuxième frontière vraiment ouverte et durable pour leur ambition, nous voulons être en mesure de fournir des revenus plus importants grâce à un montant plus élevé de matchs garantis.f Nous voulons donner aux clubs l’accès à l’Europe et un minimum de 14 matches dans une structure où ils affrontent leurs pairs et savent qu’ils joueront une année complète de compétition européenne avec les revenus associés » précise le dirigeant. L’histoire est-elle en marche ?