Coupe du Monde 2022 : les prédictions de Gareth Southgate pour les Three Lions

Par Kévin Jones , le 5 novembre 2022
Gareth Southgate et l'Angleterre au Qatar 2022

Gareth Southgate, peu bavard avec les médias, s’est pour une fois livré à l’approche de la Coupe du Monde au Qatar. Dans un entretien accordé à plusieurs médias étranger, le sélectionneur de l’Angleterre livre ses impressions d’avant-compétition.

Concernant les chances de son équipe après deux tournois réussis avec la demi-finale de la Coupe du Monde 2018 puis la finale de l’Euro 2020 disputée en 2021 pour cause de Covid, Gareth Southgate vise de faire au moins aussi bien lors de la Coupe de Monde 2022 au Qatar : « L’objectif, c’est de rendre le pays fier. Ce qui passe évidemment par des victoires. Mes joueurs savent de quoi ils sont capables, ils ont disputé une demi-finale (Coupe du monde 2018), une finale (Euro 2021), donc ils seraient déçus de faire moins bien au Qatar. Mais il faut prendre en compte le fait que l’équipe traverse une période différente, en termes de performances, notamment parce que certains de nos joueurs ne jouent pas régulièrement en club (notamment Harry Maguire avec Manchester United), sans compter les blessures » a-t-il déclaré rapporte L’Equipe.

Gareth Southgate n’est pas seul face au problème des joueurs blessés

Gareth Southagate estime que d’autre favoris du tournoi son logés à la même enseigne : « Beaucoup d’autres sélections sont dans la même situation d’incertitude, comme la France ou l’Allemagne. Finalement, je pense que ce sera un tournoi très ouvert » prévoit-il.

Un poste de sélectionneur sous pression plus qu’ailleurs ?

Le sélectionneur anglais sait que plus qu’ailleurs sont poste est soumis à une énorme pression dans un pays où l’on attend les successeurs de 1966 : « En grandissant, j’ai observé les difficultés rencontrées à ce poste par des hommes fantastiques, comme sir Bobby Robson (sélectionneur entre 1982 et 1990), Graham Taylor (1990-1993) ou Ron Greenwood (1977-1982). Puis, en tant que joueur, j’ai constaté de près ce que ce job a fait à Terry Venables (1994-1996), Glenn Hoddle (1996-1999) et Kevin Keegan (1999-2000). C’est pourquoi, la première fois qu’on me l’a proposé, j’ai répondu : « Non merci ! » (il rit). Ensuite, je me suis assis et j’ai réfléchi, en me rappelant que j’expliquais à mes enfants qu’il ne fallait pas hésiter à se lancer dans la vie, à tenter des choses…Bref, c’est un job très compliqué, mais c’est le cas pour les sélectionneurs de tous les pays » a-t-il conclu.

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