Le City Football Group ne veut pas cannibaliser Troyes

Par Kévin Jones , le 1 août 2021
Etihad Stadium City Football Group Manchester City
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Nouveau entrant dans la galaxie de clubs du City Football Group, le club de Troyes promu en Ligue 1 cette saison, découvre comment son nouveau propriétaire veut le développer dans les prochaines années.

Il y a onze mois, le City Football Group rachetait le club de Troyes. La holding propriétaire de dix clubs à travers le monde. Et dont la vitrine reste Manchester City FC. Le club de l’Aube est devenu aussi le premier club français à intégrer cette constellation de clubs éparpillées aux quatre coins de la planète. Avec leur identité, leur culture propre à chacun. Que ne souhaite pas modifier la firme d’Abu Dhabi quand elle rachète un club : « On veut respecter l’histoire de l’Estac. Pour les supporters, ce n’est que du positif. On va pousser la formation. Et faire venir des joueurs d’expérience et de futurs talents » prévient Aymeric Magne dans les colonnes du Journal du Dimanche. Une envie concrétiser cet été par l’arrivée d’Issa Kaboré (20 ans) prêté par Manchester City.

Le City Football Group a un projet sur cinq ans pour développer Troyes

Intronisé par le City Football Group comme président exécutif du club troyen, le dirigeant français confirme vouloir assurer la pérennité du club dans l’élite française : « Notre stratégie se décline sur les cinq prochaines années. On veut pérenniser le club, en faire une équipe de Ligue 1. Ce qui n’a pas été le cas lors des dernières montées. Se maintenir, c’est déjà un beau challenge. D’autant plus que le championnat va passer à 18 clubs en 2023″ poursuit Aymeric Magne.

Une identité de jeu pour le futur de l’équipe première

Pour cela, le City Football Group investit à tous les niveaux dans le club. Dont celui des transferts. En effet, neuf joueurs sont arrivés à ce jour pour un montant total de 14,7 millions d’euros. Une somme que n’aurait pu investir le club promu s’il n’avait pas changé de mains. Enfin, malgré l’arrivée au sein de la direction de plusieurs cadres nommé par les Emiratis, pas question de cannibaliser l’Estac : « On veut avoir une identité remarquable. Car, on la travaille au sein des centres de formation pour que demain elle soit reprise dans l’équipe première. Et nous ne considérons aucune des équipes comme des clubs satellite. Chacun à sa propre identité. Et on ne projette pas de changer l’identité visuelle » assure le dirigeant.

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