Richard Masters en remet une couche sur la Saudi Pro League
Si officiellement la Saudi Pro League n’inquiète pas la Premier League, elle fait beaucoup parler. Le CEO de la ligue anglaise a réitéré ses propos sur la ligue saoudienne concernant son développement.
S’exprimant dans les colonnes du Daily Mail, Richard Masters, le CEO de la Premier League, en remet une couche concernant la montée en puissance de la Saudi Pro League qui pourrait devenir un concurrent important à la ligue anglaise dans le futur en matière de recruter les meilleurs joueurs de football de la planète. Malgré tout, le dirigeant anglais ne semble pas plus inquiet que ça : « Mon point de vue est de créer une compétition de football que les gens souhaitent regarder, une partie de la réponse réside dans les joueurs sur le terrain et les managers » a-t-il déclaré.
La Premier League a de l’avance, beaucoup d’avance
Et d’ajouter ensuite les raisons qui font que la Premier League gardera toujours un temps d’avance sur la Saudi Pro League : « Mais il y a toute une série d’autres choses qui incitent les gens à vouloir adhérer lorsqu’ils soutiennent un club et restent avec eux pour la vie. Et le football anglais a tous les ingrédients de base – la riche histoire et la tradition depuis 1888. Le fait que vous ayez un club de football dans chaque communauté. Support à domicile comme à l’extérieur, stades bondés, football rapide. Toutes les choses pour lesquelles le football anglais est connu sont vraiment difficiles à reproduire. Ils font tous partie de l’ensemble des choses qui les rendent attrayants pour les sponsors, les diffuseurs et les fans critiques ».
Richard Masters conscient des efforts de la ligue saoudienne mais…
Richard Masters admet toutefois que la Saudi Pro League veuille développer son football : « En fin de compte, les compétitions de football ont besoin de revenus pour avancer. Vous ne pouvez pas continuer à investir avant les revenus pour avoir une compétition réussie. Ils veulent rehausser le profil de la ligue. Ça existe depuis les années 1970, il y a 18 clubs, il y a des gros clubs à Djeddah et Riyad. Ce n’est pas quelque chose qui a été inventé du jour au lendemain. De toute évidence, ils essaient de rehausser le profil du football dans ce pays et ils sont en train d’essayer de le faire. Ils ont dépensé 450 millions d’euros pour une vingtaine de joueurs, dont huit ou neuf viennent de clubs de Premier League – nous ne sommes qu’au début de quelque chose » a-t-il précisé.
Enfin, il assure que cette montée en puissance ne l’inquiète pas : « On m’a demandé si cela m’inquiétait et vous connaissez la réponse – c’est quelque chose que nous devons surveiller« a-t-il conclu.
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