Super League : Al-Khelaïfi lâche ses vérités !

Par Kévin Jones , le 31 mars 2022
Nasser Al-Khelaïfi contre la Super League européenne
Photo by Laurent Zabulon/ABACAPRESS.COM - Photo by Icon sport

Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG mais également de l’ECA, a de nouveau réaffirmé son opposition à la création d’une Super League européenne.

S’exprimant pour la BBC, Nasser Al-Khelaïfi a réaffirmé sa position et celle de l’ECA, l’association des clubs européens (237 membres), concernant la création d’une Super League voulue encore par trois clubs que sont le FC Barcelone, le Real Madrid et la Juventus de Turin : « Avec l’ESL ou non ESL – je déteste dire Super League – vous parlez de trois clubs. Ils savent qu’il n’y a aucune chance. Les gens meurent en Ukraine et n’ont nulle part où dormir – et nous nous battons pour la Super League ? » s’interroge le dirigeant qatari.

Pour Nasser Al-Khelaïfi, la Super League n’est pas social

Nasser Al-Khelaïfi explique que le football doit rester pyramidale et non linéaire comme par exemple les ligues Nord-américaine : « Le problème avec les clubs ESL, c’est qu’ils n’ont pas de stabilité. Ils n’ont pas de vision financière à long terme. Ils n’arrêtent pas de parler de leur contrat légal [avec ESL]. Ce qu’ils oublient, c’est que le football est un contrat social, ce n’est pas un contrat légal – ils brandissent un morceau de papier » affirme le président du PSG.

Le tacle à Perez

Un président de l’ECA qui n’a pas peur de se mesurer au puissant président du Real Madrid, Florentino Perez : « Florentino Perez m’a parlé lors du match de la Ligue des champions et m’a dit » nous devons arriver à un point où nous pouvons vous parler. J’étais vraiment dur avec lui. J’ai dit que j’étais content de parler mais s’il allait faire des trucs dans mon dos, ça ne m’intéresse pas. » a-t-il expliqué.

La Super League doit rester ouverte

Même s’il reconnait que le public veut voir en permanence des grands matches, Nasser Al-Khelaïfi veut le faire proprement selon l’histoire du football qui privilégie le mérite et l’incertitude du sport à l’argent : « Je veux jouer ces matches, bien sûr que je le fais. Je sais ce que veut le public. Mais nous ne pouvons pas dire » vous êtes un petit club, vous êtes absent « . Il doit s’agir d’un système ouvert, sous l’égide de l’instance dirigeante, où il y a du respect pour tout le monde. J’aurais pu prendre le chèque [ESL] de 400 millions d’euros. Ils m’ont invité. Puis quand j’ai dit non, ils ont dit qu’ils ne m’avaient pas invité – ça les résume » a-t-il conclu.

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