Coupe du Monde 2022 : Bruno Guimaraes prévient le Brésil !

Bruno Guimaraes, le milieu de terrain de Newcastle, est devenu incontournable en Premier League. Avec le Brésil, il vise la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Mais prévient que rien ne sera facile.

Bruno Guimaraes, qui brille en Premier League, sera l’un des joueurs les plus suivis pendant la Coupe du Monde 2022 qui débute dimanche au Qatar. L’international brésilien est ambitieux. Mais il sait que rien ne sera facile. Il invite ses coéquipiers de la Seleçao à rester concentrés pour espérer décrocher le Graal : « Je pense que le favori se détachera sur le terrain, pas dans les journaux. C’est sûr que nous sommes comme l’Argentine et la France. On n’a une bonne équipe. On joue bien en ce moment. Mais quand tu portes le maillot du Brésil, tu es obligé d’assumer cette responsabilité. On est toujours favoris en Coupe du Monde. Mais on ne peut pas laisser cette idée entrer sur le terrain. Car là, ce sera à 11 contre 11. Et si on ne joue pas très bien, on va perdre, c’est sûr » explique-t-il dans les colonnes de L’Equipe.

Bruno Guimares reconnait que le maillot brésilien est lourd à porter

Bruno Guimaraes reconnait que les cinq étoiles présentes sur le maillot auriverde sont lourdes à porter : « Oui, c’est du lourd. On connait les joueurs qui ont porté cette tunique. Pelé, Zico, Ronaldo, Rivaldo, Ronaldinho… Tous des idoles. Donc tu as forcément une énorme responsabilité en l’enfilant. Mais si tu arrives ici, ça veut dire aussi que tu es un grand joueur » ajoute-t-il.

Mieux utiliser qu’à Lyon

L’ancien Lyonnais, veut de son côté apporter le maximum à son équipe grâce à son positionnement sur le terrain qu’il apprécie lui qui est devenu l’un des meilleurs joueurs de Premier League : « Je ne m’attendais pas à ça. Mais je n’ai jamais douté de ma qualité. Quand je suis arrivé, il fallait se maintenir. Cette saison, on fait un super parcours. Mais mon rôle ici est complètement différent de celui à Lyon. Je joue comme un numéro 8, je me retrouve souvent aux abords de la surface pour passer ou marquer. Je suis plus libre qu’à l’OL. Là-bas, j’étais considéré comme un récupérateur qui ne doit pas dépasser le milieu de terrain. A Newcastle, je suis un créateur. Et Tite (le sélectionneur brésilien, ndlr), veut aussi m’utiliser comme ça » conclut-il.